Fatras ludique, poétique et musical

À partir de 8 ans

Lecture de poèmes de Henri MichauxRaymond Queneau, Robert Desnos, Jacques Prévert Christophe Tarkos, Charles Pennequin et Jean Tardieu.

Avec : Elodie Robine (alto, chant, objets sonores) Fred JOUVEAUX (percussions, texte)

Durée : 40 minutes

 

 

Note d’intention :

Il s’agit d’un montage de textes poétiques courts à destination du jeune public. Les textes sont piochés dans le répertoire de la poésie française du milieu du vingtième siècle. La prose de Queneau et Desnos y côtoient les préoccupations existentielles de Jean Tardieu. On passe de la poésie simple et concrète de Jacques Prévert à des textes plus énigmatiques tirés du célèbre recueil de Tardieu Monsieur Monsieur, ou des plus abstrait Christophe Tarkos et Charles Pennequin. Les textes s’enchaînent sans temps morts et permettent une exploration infinie des registres de jeu et d’interprétation.

Créé en 2013 par Fred Jouveaux et Arnaud Rouanet au saxophone et à la clarinette, le spectacle est désormais servi, sur un mode performatif, par le duo énergique que forment Fred Jouveaux aux percussions et Elodie Robine au violon alto. Ils passent d’un registre à l’autre avec le souci permanent de la fluidité, comme si on assistait en fait à la lecture d’un seul et long poème, fait de musiques et de mots, et où le parfum de l’enfance règne en maître, nous apportant son lot de fantaisie et de joie simple.
Bien que les thèmes musicaux soient des compositions originales d’Elodie Robine, une grande partie de la musique est improvisée. Ce choix délibéré permet d’approfondir les interactions permanentes et mystérieuses qui existent entre le texte et la musique. Les deux voix se mêlent et se démêlent, se frottent et s’affrontent, s’unissent et se désunissent à volonté…

À l’instar du comédien qui enchaîne les textes en variant les timbres et les registres, la musiciennes alterne des mélodies enlevée et des recherches de timbres plus abstraits (souffles, borborygmes, cliquetis…). Le comédien n’hésite pas à s’adonner aux plaisirs plus surprenants du jeu sur bidons, ballons de baudruches ou jouets d’enfants…

Le dispositif scénographique est conçu en arc de cercle de telle sorte que les artistes évoluent dans en rapport semi-frontal avec le public distribué de part et d’autre, tout en ayant la possibilité d’y pénétrer ou de le contourner. La proximité est voulue et assumée : le rencontre se veut poétique, certes, mais ludique !
Pour que le poème devienne jeu !…

 

Des extraits vidéo de la première version sont disponibles et vous permettrons de vous imprégner de l’esprit dans lequel cette proposition a été conçue.